Brothers p.v : Cameron

Il était plutôt tard, et Eric attendait toujours son frère avant d’aller se coucher. C’était une habitude entre eux deux, l’un attendait l’autre le soir avant de plonger dans un profond sommeil. A cet instant précis, il était presque 00h00, et Cameron n’était toujours pas revenu dans la chambre. De nombreuses possibilité s’offrait à ce manquement à l’appel, le jeune homme était soit retenu par sa petite amie, dans sa suite, soit il .... Prenait une cuite phénoménale. Enfin, Eric n’en avait aucune idée, quoi qu’il en soit, il allait l’attendre. En ce moment ils ne parlaient plus beaucoup, et il était temps de changer les choses. Ils étaient deux frères et avaient beaucoup de chose en commun, mais surtout une : ils haïssaient leur beau-père. Pour la simple, unique, et bonne raison qu’il n’était pas, et ne serait jamais leur vrai père. Eric fit un petit sourire et prit une bouteille de Whisky dans le frigo, ainsi qu’un verre de taille adaptée dans le placard. Il éteignit les lumières et se contenta d’une petite tamisée dans un coin de la pièce. Il remplit son verre et se mit assis dans un fauteuil confortable. Il faisait tourner distraitement le petit liquide alors que la porte se faisait enfin entendre...

C’était bien Cameron qui revenait. L’heure était encore plus tardive et quelqu’un avais sans doute du le raccompagner jusqu’à l’hôtel vu le piteux état dans lequel il se trouvait. Directement il avait allumé la grande lumière, celle qu’Eric détestait, et pourtant, son frère le savait pertinemment bien, puis, il s’était allongé sur le lit, les yeux dans le vague, ne pouvant s’empêcher de rire pour un rien. * Mon Dieu et c’est moi qu’on traite d’alcoolo*. Le jeune homme ne pu s’empêcher de rire aussi, son frère et lui avait souvent fait des fêtes ensembles et ils étaient toujours les plus saoul. Ses yeux bleus brillaient alors qu’il regardait intensément son grand frère... Cette fête qu’il venait de passer n’avait pas du être de tout repos.

« En effet j’ai presque faillit t’attendre... »

Il bu la dernière gorgée de son whisky et rangea la bouteille dans le frigo, en proposer à son frère aurait était une mauvaise idée sur ce coup. Il se mit assis dans un coin du lit à ses cotés. Cameron sentait vraiment l’alcool...

« Ta copine sait ce que tu as fait ce soir ? Où plutôt avec qui... tu étais ? »

Les fêtes ou les deux frères allaient souvent étaient remplis de jolies filles qui n’avaient pas un quotient intellectuelle assez élevés pour comprendre que les jeunes hommes ne voulaient d’elle que leurs corps. Et souvent... les soirées étaient plutôt chaude. Cela ne dérangeait pas Eric puisqu’il était célibataire et puis pas vraiment très fidèle, mais son frère avait une copine, depuis un temps déjà, elle s’appelait Candice à ce qu’il lui semblait, et il était très attachés à elle... Seulement les frères Hamilton avaient un tel goût pour la fête et l’amusement qu’ils en oublient parfois les choses importantes de la vie...

Eric venait de se rendre compte que son frère tirait une vraie tête d’enterrement depuis que la bouteille de whisky avait était remise dans son antre. Le jeune homme ne pu s’empêcher de rire, pauvre Cameron, il était complètement cuit.

« On ne s’amuse plus frérot... »

Il disait cela, mais en riant, pas très convainquant, c’est comme si pour lui, l’était de son grand frère n’avait rien d’anormal, que cela leur arrivait tout les jours. A l’évocation de la petite copine de Cameron, ce dernier c’était redressé. Eric avait prit cela pour un signe, peut-être n’était il pas aussi jeter qu’il l’avait cru. Mais ce petit éclair d’espoir s’échappa bien vite alors que son frère demandait s’il avait une copine. Et qu’il croyait qu’elle s’appelait Canelle...

« Canelle c’est cela même... »

Eric espérait de tout cœur que son frère s’était simplement mélangé les pinceaux entre les deux prénoms, et que Canelle n’était pas une personne réelle, mieux, une fille avec qui Cameron aurait trompé Candice.

« Elle s’appelle Candice. Et je suis ton frère, je sais tout de toi, je te connais comme ma poche comme toi tu me connais aussi bien. On est toujours avec des filles lorsqu’on va à des fêtes, sauf que cette fois, t’as était sans moi... »

Etre le seul à ne pas être bourré, c’était aussi être le seul à ne pas trouver la situation comique. Une terrible envie de reprendre la bouteille pour l’engloutir en une gorgée le prit violement, mais il se dit que finalement, il allait plutôt la cachée, pour ne pas que son frère mette la main dessus ce soir. Il n’était pas du tout contre le fait que Cameron fasse la fête, et il s’en fichait éperdument de savoir si cette Candice allait être blessé ou non, ce qu’il ne voulait pas, c’était que son frère ait des regrets. Parce qu’il l’aimait plus que tout. Oh et puis zut, un verre de plus ou un verre de moins... Eric se leva et repris la bouteille, il sortit un verre pour son frère et remplit les deux verres, puis, il en tendit un a Cameron en reposant la bouteille sur la table de nuit :

« Tiens... Tu sais Cameron, t’es mon frère et je t’aime. Je voudrais pas que tu ais fait un truc que tu pourrais regretter, alors... tu veux bien me raconter cette petite soirée en détail s’il te plait ? »

Offrir un nouveau verre d’alcool à son frère qui était pourtant déjà bien avancé ce soir dans cette consommation, n’avait pas était le plus brillante idée de Eric. Mais ce n’était pas tellement grave, après tout, il allait s’en remettre. Cameron venait d’admettre avoir passé la soirée avec une demoiselle nommé Cannelle, donc, non, ce n’était pas qu’une simple méprise sur les prénoms, cette fille était réelle.

« Je ne doute pas une seule seconde de sa beauté... »

Enfin, Eric tendait le verre de whisky à son frère. Celui-ci avait les yeux d’un petit enfant auquel on vient d’offrir une super friandise à la fraise fluorescente qui fait, en plus, de la musique. Il l’avait attrapé avec une telle poigne que le jeune homme avait cru qu’il allait être attiré avec, et le verre fut vidé d’une traite.

« C’était du pur Cam ! Ça ce boit lentement ! »

Mais il était totalement inutile de discuter. Eric but une gorgée de son propre verre tout en voyant son frère s’outrer qu’il ait oser lui poser une telle question. Néanmoins, ils étaient frères, et très complices, ils savaient souvent tout l’un de l’autre, impossible qu’il ne lui raconte pas. C’est donc ce qu’il fit. Il disait qu’elle était très belle, qu’ils avaient dansé, qu’ils s’étaient embrassés, mais aussi, qu’ils avaient couchés ensembles. Les deux dernières choses faites allaient sûrement bien moins plaire à Candice qu’elle ne lui plaisait à lui. Si Cameron ne voulait rien dire à sa copine, c’était son choix, Eric n’irait rien lui dire non plus. Mais si elle commençait à l’accuser d’avoir était au courant et de n’avoir rien dit, il serait forcé de jouer la carte de l’indifférence.

« Ecoute, je ne vais pas te faire la morale, je ne suis pas mieux que toi. Mais je pense que demain, tu vas regretter. Et je ne veux pas que tu ais de regret... »

Les deux jeunes frères étaient assis l’un à coté de l’autre sur l’un des grands lits qui composait leur chambre. Enfin, Cameron était plutôt légèrement affalé dessus, alors que Eric était assis dans un coin. Il prenait le temps de boire son deuxième verre de Whisky, qui soit dit en passant était sûrement de trop, alors que son frère l’avait avalé en une fraction de seconde, une très mauvaise idée si l’on est déjà en train de déssoulé. Le jeune homme l’écoutait et Eric le savait bien que la situation de portait pas vraiment à la compréhension. Son grand frère devait très bien se rendre compte de ce qu’il avait fait, bien qu’il n’en avait pas totalement l’air.

« Ouais... Je ne doute pas qu’elle devait être très belle... »

Un petit silence suivit ces quelques paroles alors que Cameron portait la main à son front, et disait qu’il avait mal au crâne. Quelque chose que le jeune Eric pouvait parfaitement comprendre. Il posa son verre sur la table de nuit, puis partit dans la salle de bain prendre une boite de médicaments pour les migraines. Il revint ensuite dans la cuisine et fit un verre d’eau à son frère. Le tout enfin prêt, il se remit assis dans le coin du lit et tendit le verre et un cachet à son frère.

« Tient, prend ça, ça ira mieux après. »

Il lui fit un petit sourire et s’allongea à ses cotés, bien décidé à ne plus se lever de là de la soirée.

« Tu vas lui en parler ? »